Contexte
Terrain favorisant
Antécédent de mauvais contrôle des symptômes de nausées/vomissements lors d’un précédent traitement cytotoxique, sexe féminin, âge< 55ans, antécédent de mal des transports, de nausées gravidiques, anxiété, effet protecteur d’un alcoolisme chronique
Mécanisme d'action
– Au niveau périphérique : existence de voies afférentes, notamment via les récepteurs de type 5HT3 à la sérotonine, à la neurokinine 1 (NK1) au niveau du tube digestif, sensibles à des stimuli chimiques et mécaniques. La chimiothérapie, par mécanisme direct sur la muqueuse intestinale et d’origine sanguine, stimule la libération de médiateurs (sérotonine, NK1) par les cellules entéro-chromaffines de l’intestin grêle supérieur, qui se lient à leurs récepteurs respectifs sur les terminaisons vagales à proximité. Le message afférent se termine vers des zones du tronc cérébral dorsal (vers le noyau du tractus solitaire) déclenchant le réflexe vomitif.
– Au niveau central, l’area postréma n’est pas protégée par la barrière hémato-encéphalique, et donc la chimiothérapie stimule directement la trigger zone, avec mise en jeu de médiateurs (sérotonine, dopamine, NK1) déclenchant le réflexe vomitif.
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