• Posologie

    Chez les enfants et adolescents de plus d’un an :

    La dose recommandée en monothérapie est de 52 mg/m² de surface corporelle administrée par perfusion intraveineuse de 2 heures par jour pendant 5 jours consécutifs. La surface corporelle sera calculée à partir de la taille et du poids réels du patient mesurés avant le début de chaque cycle. Les cycles thérapeutiques seront répétés toutes les 2 à 6 semaines (à partir du premier jour du cycle précédent) après reconstitution d’une hématopoïèse normale (à savoir, un nombre absolu de 3/39 neutrophiles ≥ 0,75 × 109 /l) et un retour aux valeurs initiales des fonctions organiques. Une réduction de dose de 25 % peut être légitime chez les patients souffrant de toxicités importantes. L’expérience chez des patients recevant plus de 3 cycles thérapeutiques est actuellement limitée

    Les cures sont répétées toutes les 2 à 6 semaines après sortie d’aplasie

    L’efficacité du traitement est jugée après 1 à 2 cures.

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  • Mode d'action

    La clofarabine est un antimétabolite nucléoside purique. Son activité antitumorale serait due à 3 mécanismes :
    – Inhibition de l’ADN polymérase α entraînant la terminaison de l’élongation d’une chaîne d’ADN et/ou la synthèse/réparation de l’ADN.
    – Inhibition de la ribonucléotide réductase avec réduction de la concentration cellulaire en désoxynucléotide triphosphate (dNTP).
    – Rupture de l’intégrité de la membrane mitochondriale avec libération du cytochrome C et d’autres facteurs pro-apoptotiques entraînant l’apoptose même chez des lymphocytes non en division.

    La clofarabine doit tout d’abord se répandre ou être transportée dans les cellules cibles où elle va être séquentiellement phosphorylée en mono- et diphosphate par des kinases intracellulaires pour finalement donner le conjugué actif : le clofarabine 5′-triphosphate. La clofarabine montre une forte affinité pour l’une des enzymes phosphorylantes d’activation, la désoxycytidine kinase, dépassant celle du substrat naturel, la désoxycytidine.

    En outre, la clofarabine présente une résistance plus forte à la dégradation cellulaire par l’adénosine désaminase et une sensibilité moindre au clivage phosphorolytique comparé aux autres substances actives de sa classe. Par contre, l’affinité du clofarabine triphosphate pour l’ADN polymérase α et la ribonucléotide réductase est similaire, voire supérieure à celle de la désoxyadénosine triphosphate.

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  • DCI

    Clofarabine

  • Mode de prise

    Voie intraveineuse sur une durée de 2 heures

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  • RCP

    • RCP Evoltra 1 mg/ml EMA25/05/2023
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