• Posologie

    Le traitement recommandé consiste en une cure unique de Leustatine® administrée en perfusion intraveineuse continue pendant 7 jours consécutifs à raison de 0,1 mg/kg/jour (3,6 mg/m2/jour).

    Une réponse peut être obtenue par un deuxième traitement chez les patients qui rechutent après avoir répondu au traitement initial.

    Mode d’administation

    LEUSTATINE doit être diluée avec du chlorure de sodium 0,9 % pour préparations injectables avant administration. (dextrose à 5 % déconseillé)

    Utiliser des récipients, poches et tubulures à perfusion en PVC.

    En cas d’utilisation d’une même tubulure en vue de la perfusion séquentielle de différents produits, la tubulure doit être rincée avec du chlorure de sodium pour préparation injectable avant et après la perfusion de LEUSTATINE.

    Préparation d’une dose journalière unique :

    La solution de LEUSTATINE doit être filtrée à travers un filtre pour seringue stérile, hydrophile, jetable, de 0,22 µm de porosité, avant introduction dans une poche pour perfusion.

    · Ajouter la dose calculée de LEUSTATINE, à travers le filtre stérile, dans une poche pour perfusion contenant 100 à 500 ml de chlorure de sodium injectable à 0,9 %.

    · Perfuser en continu pendant 24 heures.

    · Répéter l’opération chaque jour pendant une durée totale de 7 jours consécutifs.

    En cas d’administration périveineuse accidentelle, une altération tissulaire locale est peu vraisemblable. En cas d’extravasation, interrompre immédiatement l’administration du produit et la réinitier dans une autre veine. On peut également surélever le bras et appliquer de la glace pour réduire l’œdème.

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  • Mode d'action

    La cladribine est un analogue purique non métabolisé par l’adénosine-déaminase; elle est phosphorylée en 2-CdATP (ou 2 chloro-2′-désoxy ATP) qui bloque la synthèse de l’ADN en inhibant la ribonucléotide-réductase et l’ADN polymérase alfa.
    Elle est cytotoxique à la fois pour les cellules en phase de division active comme en phase de quiescence. Dans les cellules au repos, l’accumulation progressive de 2-CdATP (ou 2-chloro-2′-désoxy ATP) provoque un profond déséquilibre du pool de désoxyribonucléotides et empêche la réparation correcte de l’ADN.
    Les lymphocytes et les monocytes sont plus sensibles que les autres cellules car leur rapport désoxycytidine-kinase sur désoxynucléotidase est plus élevé. La désoxycytidine-kinase est responsable de la phosphorylation de la désoxyadénosine en dérivés triphosphates. En raison de ce rapport plus élevé, ces cellules accumulent plus de 2-CdATP.

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  • DCI

    Cladribine

  • RCP

    • RCP Leustatine 1 mg/ml ANSM18/01/2018
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